Remplacer le beurre par la margarine est reconnu depuis des années
comme une manière de préserver sa santé.
Protection du système cardio-vasculaire, par moins d’acides gras saturés.
Fini le taux de cholestérol élevé.
Un organisme qui fonctionne mieux grâce à un apport supplémentaire d’omégas 3
si bénéfiques. Et grâce à d’autres acides gras, eux aussi censés nous faire
beaucoup de bien, car issus d’huiles végétales mono ou polyinsaturées.
C’est-à-dire protection contre les maladies dégénératives, comme celle d’Alzheimer.
Que demander de plus, vraiment ?
Il se pourrait pourtant que la santé en fait n’y trouve pas son compte,
mais alors pas du tout !
Comment sont fabriqués la margarine ou les autres substituts
au beurre ?
Au départ l’huile végétale liquide va devoir être solidifiée, évidemment.
Difficile de tartiner une huile, difficile aussi de la conserver intacte longtemps.
Les huiles ont donc longtemps subi le processus d‘hydrogénation pour
les rendre solides.
De l’hydrogène est ajoutée aux huiles, leurs molécules sont transformées,
leur texture change. On obtient des margarines hydrogénées.
Problème, on obtient également des acides gras trans, qui ne passent pas
la membrane des cellules et dont l’effet sur nous est peu souhaitable.
De sorte que ces margarines hydrogénées ont pratiquement disparu des rayons,
depuis qu’elles ont été reconnues comme favorisant les cancers, les maladies
cardio-vasculaires (l’hydrogénation crée des acides gras saturés !), un vieillissement
précoce, une dégénérescence tissulaire.
Tout ce dont on a besoin !
Donc à vous de vérifier si votre marque contient des huiles hydrogénées.
Les marques bio n’en proposent pas.
Mais alors si elles ne sont plus hydrogénées, comment obtient-on
quand même des margarines solides ?
Première remarque :
Si votre margarine contient de l’huile de soja, celle-ci sera obligatoirement
hydrogénée.
Sinon cette huile est trop instable pour être utilisée dans l’industrie
agro-alimentaire.
Je rappelle aussi l’effet hormonal du soja non fermenté…
Si une margarine n’est pas hydrogénée c’est qu’elle contient des émulsifiants,
comme la lécithine de soja (E322), ou les acides gras végétaux appelés
mono-glycérides et poly-glycérides (E471).
Le but est de faire en sorte que l’eau et les huiles utilisées pour cette margarine
se mélangent. Ce qui n’a rien de naturel comme chacun sait.
Les margarines ainsi stabilisées pourront vivre une longue vie dans les magasins !
Ces acides gras atteignent une température élevée dans le processus, ce qui
provoque leur oxydation.
Là aussi, tout ce dont nous avons besoin, puisqu’il y a alors création de radicaux
libres. Qui sont loin d’être les gardiens de notre jeunesse et de notre santé.
On ajoute aussi parfois de l‘amidon modifié qui permet d’améliorer encore
la texture.
Quoi d’autre dans une margarine ?
- Des huiles végétales bien sûr.
Elles sont insaturées donc nous évitent les ennuis liés aux acides gras saturés
animaux.
Mais l’huile de colza, comme celle de maïs, de tournesol, de sésame etc. et même
d’olive, sont très fragiles au contact de l’air.
Elles s’oxydent immédiatement.
Cela vient de leur nature insaturée justement, qui fait que des atomes d’oxygène
se lient facilement à leurs molécules.
Et l’oxydation, comme je le disais un peu plus haut, cela veut dire radicaux libres,
et inflammation.
Si en plus vous utilisez votre margarine pour la cuisson elle fabriquera des acides
gras trans.
Même si elle ne contient que de l’huile d’olive !
Raison pour laquelle je dis que l’huile d’olive ne doit pas être chauffée.
- des vitamines ajoutées, vitamine E ou B ou A généralement.
Parce qu’on les a un peu perdues en cours de fabrication.
- du béta-carotène souvent, parce que la couleur c’est important !
- des omégas 3 ajoutés, argument de vente imparable, par l’intermédiaire
de la vitamine E ou de l’huile de colza.
Mais eux aussi souffriront du processus et se transformeront en acides gras trans.
- un peu de lactose pour le goût, parce que notre mélange n’a jusque là
rien de très savoureux, on s’en doute.
Et les omégas 6 ?
La teneur en omégas 6 n’est pas toujours mentionnée dans la composition
des margarines.
Même s’ils sont nécessaires, ils doivent impérativement être largement compensés
par les omégas 3.
Le rapport idéal est de 1 oméga 3 pour 1 oméga 6.
Dès qu’on s’en éloigne, les omégas 6 inhibent l’action des omégas 3 et deviennent
nuisibles car ils sont très inflammatoires.
Or la plupart des huiles végétales polyinsaturées en contiennent plus et même
beaucoup plus que d’omégas 3.
Je rappelle encore et toujours qu’il existe une matière grasse qui répond à
nos besoins, supporte la cuisson et se révèle en plus une solution à de nombreux
ennuis de santé graves, la graisse de coco.
Manger de la margarine est tout sauf une manière de préserver
sa santé :
En effet seuls des aliments entiers peuvent nous nourrir.
Des aliments auxquels on n’a rien enlevé et rien ajouté.
Des aliments dont les composants sont par nature en harmonie les uns avec
les autres. Faits pour être actifs grâce aux autres.
Sans cette harmonie naturelle le pouvoir de chaque composant est diminué
voire inactivé.
Une margarine allégée en matières grasses et enrichie en omégas 3…!
Il ne s’agit que d’un produit marketing, de synthèse, qui n’a rien à voir avec
les besoins réels du corps, mais avec des calculs faits en laboratoire.
Comme si on pouvait tromper le corps.
Ces faux aliments ne sont jamais bien digérés et ne font qu’empoisonner
le système, comme toute nourriture mal digérée d’ailleurs, bonne ou mauvaise.
Ils génèrent des déchets, des toxines, qui vont nourrir directement la mauvaise
flore.
Cette mauvaise flore qui crée de l’inflammation au niveau de la muqueuse de
notre intestin.
Avec toutes les conséquences pour le système immunitaire et la santé en général.
Les aliments transformés sont les plus grands responsables de nos maladies.
Vous avez très certainement de la margarine dans votre réfrigérateur, mais
la prochaine fois que vous ferez les courses, en rachèterez-vous ?!!
