Migraines et maux de tête, l’alimentation joue souvent un rôle

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Swiss cow in the alps

Les victimes de migraines et  maux de tête chroniques en cherchent souvent

vainement l’origine. Et les traitements proposés soulagent peu, on dirait.

 

Malgré cela, et malgré le fait que les causes puissent varier beaucoup, il

semble possible d’agir sur les symptômes par quelques ajustements alimentaires.

 

Ce que je vais écrire ici, c’est ce que je dis à ceux qui, autour de moi, se

plaignent de ce fléau, dont j’avoue n’avoir jamais souffert moi-même.

 

Il ne s’agit que de quelques propositions qui ont fait leurs preuves, brillamment

parfois. Essayez-les, vous pourriez être surpris.

Swiss cow in the alps

La voisine suisse et ses pâturages

Excepté le prénom de la personne, les faits sont rigoureusement exacts.

 

Paula disparaissait régulièrement, jusqu’à deux ou trois jours

de suite, de notre vue. Lorsqu’elle émergeait enfin de son appartement,

elle affichait des yeux gonflés et rougis, et un épuisement évident.

 

Paula était une migraineuse. Une vraie.

« Etait », parce qu’après de longues errances inutiles auprès du corps médical

de la ville, pourtant très grande, elle a finalement été libérée de son enfer.

 

Un médecin généraliste a su mettre le doigt sur le problème.

 

« Mais, Monsieur, je suis Suisse, moi.

J’ai été élevée au milieu des pâturages.

Vous ne pouvez pas m’enlever mon lait et mes fromages ! »

 

« Ne mangez plus aucun produit laitier durant un mois. Revenez me

voir ensuite. »

 

Les migraines rendaient sa vie si difficile, qu’elle accepta de se tenir à l’écart

du moindre petit morceau de gruyère.

Et sa vie a changé, et en bien moins d’un mois !

 

Elle a retrouvé énergie et sourire.

Elle a même pu, plus tard, renouer avec le fromage.

En petites quantités, rarement. Mais sans jamais plus souffrir de migraines.

 

Ce médecin généraliste, ancien consultant à L’OMS, s’appelle Raphaël Liogier.

Et c’est en 1994 qu’il a écrit un des tout premiers livres sur les problèmes

liés à la consommation du lait de vache : Ce lait qui menace les femmes.

(Aux Editions du Rocher )

 

Le cas de Paula y est relaté, comme celui de nombreuses autres patientes.

Et je connais personnellement d’autres Paula, qui souffraient de migraines

et maux de tête, et qui se félicitent d’avoir essayé ce que je leur proposais.

 

La cuisine contre migraines et maux de tête

 

  •   suppression du lait et des produits laitiers : l’expérience précédente

prouve que dans certains cas, la solution peut se trouver là. J’ajoute que Paula

avait par ailleurs une alimentation de qualité, riche en fruits et légumes frais

non traités.

 

Les produits laitiers étaient donc bien responsables chez elle.

A vous de faire un essai d’éviction de ces aliments sur une période de

quatre semaines par exemple.

 

Si l’amélioration est visible, confirmez-la et réintroduisez les produits laitiers.

Soit cela n’aggrave pas vos symptômes, vous êtes alors guéri.

Cas peu probable, surtout si vos crises étaient fréquentes avant.

 

Soit une crise se déclenche, après la réintroduction. Cas plus probable.

Ce qui signifie que vous avez trouvé une catégorie d’aliments déclencheurs.

A vous de choisir, le plaisir des produits laitiers ou le soulagement de vos

crises.

 

  • suppression d’autres aliments qui déclenchent nettement des crises,

selon les personnes : la caféine par exemple ;  pour d’autres ce sera le gluten

contenu dans des céréales comme le blé, l’épeautre, l’avoine, l’orge, le maïs, le

seigle entre autres.

Les noix peuvent aussi provoquer des migraines parfois.

 

  • les édulcorants chimiques, tout comme le glutamate utilisé par

l’industrie agro-alimentaire pour rehausser le goût de certaines préparations,

sont d’autres responsables possibles.

Vérifiez en faisant les mêmes essais que pour le lait.

 

  • et surtout  ajoutez des aliments qui lutteront contre l’inflammation :

des poissons riches en omégas 3. Des petits, et pas trop souvent, car vous avalez

aussi pas mal de mercure en même temps…

L’huile d’olive, les avocats sont très utiles pour cela, comme la graisse de coco.

 

Agir directement sur les douleurs  ou les troubles

  • il a été souvent vérifié que des tisanes de menthe poivrée ou de

gingembre, frais ou en poudre, soulageaient les nausées dues aux migraines.

De même le poivre de Cayenne diminue les douleurs. Mais n’oubliez pas

d’ajouter du miel à la tisane…

  • mon expérience personnelle avec les huiles essentielles : je n’ai vécu de

telles douleurs qu’à la suite d’un violent accident de voiture, qui avait entraîné

un traumatisme de la colonne vertébrale, notamment au niveau du cou.

 

L’origine des douleurs était donc, là, bien connue.

Mais j’obtenais un soulagement réel et notable, même s’il ne durait pas

vraiment longtemps, avec des huiles essentielles. Evidemment biologiques.

 

La plus rapidement efficace a été l’eucalyptus citriodora.

Toute forme d’inflammation est soulagée par cette huile d’ailleurs.

L’odeur n’est pas attirante, attention…!

 

De même la gaulthérie, le genévrier, le laurier noble sont d’une grande

aide ; la menthe poivrée, aussi, bien sûr.

 

Si vous avez une quelconque expérience des migraines et maux de tête,

parlez-en, en descendant un peu plus bas, dans les commentaires.

Merci pour ceux qui en ont besoin !

 

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8 COMMENTS

  1. Bonjour Marie,

    Ah…le fromage ! Sujet sensible chez vous…non ? Chez moi oui, et j’essaie de me convaincre, me mentir un peu pour en manger de temps en temps !

    J’espère être sur le bon article pour évoquer ce sujet, et je m’excuse si cela a été traité par vous ailleurs. Je n’ai pas trouvé après de longues recherches par mots clef ou en faisant défiler.

    Bon, les fromages affinés voient assez rapidement leur lactose se transformer en acide lactique. Ce qui serait moins gênant pour les intolérances. Les long affinages, à partir de 9-12 mois et et les très long 24 mois-36 mois …contiendraient des doses infinitésimales de lactose.
    Ok.
    Mais il semble que la caséine, la protéine de lait soit aussi vraiment inflammatoire pour nous.
    Alors c’est dommage que l’on en parle encore si peu…

    Et j’ai un questionnement, je sais qu’une réaction chimique sur les très long affinage, fait apparaitre des petits cristaux, en réalité c’est de de la tyrosine. Un acide aminé.
    Ma question fut alors : est ce la caséine qui se transforme ? (ah!ah! je voulais que ce soit ça pour manger du fromage : vieux compté, parmesan et autres tommes de brebis de sardaigne à affinage de 24 mois !) Impossible de trouver une réponse claire après de longues recherche.

    Il y a ce lien qui met en avant les transformations biochimiques au cours de l’affinage, mais tout n’est pas clair.
    Je me demandais si vous aviez Marie, ou amis lecteurs des informations à ce sujet ?

    https://agronomie.info/fr/caracteristiques-evaluation-de-phase-daffinage-fromage-a-pate-molle/

    Merci !

    Jean-françois

  2. Bonsoir Jean-François,
    Je vois bien votre stratagème et je compatis…!
    Et vous ne vous trompez pas de lieu pour venir mendier des arguments favorables au fromage.

    Il n’existe pas ici d’article pouvant répondre à votre questionnement.
    Parce que tout simplement rien ne justifie la consommation de produits laitiers !
    Sauf notre goût immodéré pour eux.
    J’en ai été une victime durant longtemps.
    Comme tout le monde, ou presque, je suis sensible au composé opioïque que contient le lait animal.
    Eh oui il s’agit là d’une drogue.
    Ne cherchez pas pourquoi c’est si difficile de s’en détacher.

    Je possède dans un livre des études scientifiques qui montrent le lien entre ces produits laitiers et nombre de maladies sérieuses.
    Raison pour laquelle je suis parvenue à me libérer de leur emprise.
    On ne m’y reprendra plus !

    Et si vraiment ces arguments ne sont pas suffisants je vous propose de songer à ceci :
    Le lait animal, de toutes les espèces, est un produit hormonal destiné à la croissance très rapide des nouveaux-nés.
    Nous ne sommes ni des veaux ni des cabris ni des agneaux !
    Ni même des nourrissons humains.
    A quel âge cesse-t-on de téter sa maman ?…
    Imaginez ce que produisent ces hormones de croissance animales dans un organisme humain.

    Devant les merveilleux fromages que vous osez citer ici (pour me faire craquer ?!!) posez-vous cette question la prochaine fois.
    Si cela peut aider.
    Il m’a fallu des années pour ne plus en consommer du tout. Mais c’est possible.

    Pour créer des toxines, des déchets, de l’acidité (c’est-à-dire de l’inflammation) dans le corps rien ne vaut les produits laitiers.

    J’espère ne pas avoir gâché votre soirée !

    Marie.

  3. Marie, merci !
    J’avoue, je connais votre ancienne appétence pour le fromage…
    En réalité, je suis largement capable de m’en passer, enfin… largement est de trop ! 😉
    Je vais définitivement supprimer le fromage

    Par contre, est ce comme le gluten ? Dans l’équation : un écart = anti corps pour de longues semaines/mois?
    Merci encore, et non vous ne gâchez rien, je vais économiser de l’argent, ces fromages de qualités sont si chers !

    Jean-françois

  4. Bonjour Jean-François,
    Oui au niveau des réactions inflammatoires elles demeurent très longtemps dans le corps.
    Il faut aussi savoir que ces aliments sont ceux qui, avec le gluten, nourrissent le plus les bactéries nuisibles de notre microbiome.
    Quand on connaît la responsabilité de ces créatures dans le déclenchement des maladies…
    Et puis, ce dont on parle peu, c’est que ces aliments génèrent tout comme le gluten, les aliments transformés, les médicaments chimiques, métaux lourds et autres composés chimiques, des toxines en quantité dans notre foie.
    Ce qui l’empêche de fonctionner normalement.
    Sachant que le foie est tout de même chargé d’un nombre phénoménal de fonctions vitales, dont la filtration des poisons.

    Bon, en un mot, il faut prendre ses responsabilités.
    D’abord accepter que nous sommes à 80% au moins responsables de nos maladies. Pas de fatalité, ne soyons pas infantiles.
    Et que ces données scientifiques et cliniques concernant les dommages liés aux produits laitiers et au gluten sont réelles ! Pas des inventions.
    Quand on admet ces données on parvient à se détacher vraiment des envies dangereuses.
    On a tout de même encore une peu d’instinct de conservation.
    Et si cela ne suffit pas une petite visite en hôpital, tous services confondus, peut aider grandement !!

    Quand j’entends partout, ou presque, dire qu’il nous faut bien quelques plaisirs etc. je me dis qu’il y a bien peu d’adultes.
    Moi le plaisir d’un cancer du sein à la ménopause parce que j’aurai mangé trop de produits laitiers, je m’en passe bien !
    Sans parler de tout le reste.

    Achetez de bons thés de qualité avec cet argent économisé !
    Voilà un vrai plaisir.

    A une autre fois.
    Marie.

  5. Hello Marie,
    Oui, oui, du thé blanc !
    Merci pour ces précisions, je suis complètement en harmonie avec ce e que vous dites.

    A bientôt !

    Jean-françois

  6. Bonsoir Jean-François,
    Comme vous êtes revenu je me permets de vous demander quel thé blanc vous me conseilleriez pour me convaincre.
    Mes expériences en ce domaine ne m’ont pas laissé de souvenirs marquants.
    A lire Franceska ou vous-même je sens bien que je manque quelque chose !
    Merci.
    Marie

  7. Bonjour Marie et vos lecteurs,
    Je voudrais partager ce que je fais quand j’ai des maux de tête, je mets quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur un côté du front, là oû j’ai mal et surtout, une tasse de café très fort avec le jus d’un demie-citron, pour moi très efficace, mon mal de tête disparaît très rapidement, ou à la place du café un thé très fort également avec le jus de citron. Je ne bois pas ou rarement du café peut-être ceci explique cela.
    J’ai trouvé ce remède après que mon médecin voulait que je prenne des triptans, pas question….
    Voilà si ça peut servir….
    Mille mercis pour tout ce que vous nous partager, pour votre générosité surtout, soyez sûre que vous faites du bien malgré toute cette inconscience ambiante qui pourrait être décourageante, mais il faut être tolérant car quand les gens sont prêts, ils entendent, c’est ça l’essentiel même s’il y a avant de gros dégâts.

  8. Bonsoir Marie-Claire,

    Vous avez constaté que mon site dysfonctionnait, ce qui explique que je n’aie pu répondre plus tôt à votre message.
    Veuillez m’en excuser.

    Vous avez donc trouvé un truc pour agir sur un symptôme.
    C’est bien car avoir mal à la tête est difficile à supporter.

    Mais vous savez que ce mal de tête peut avoir une cause sérieuse.
    Il faudrait donc aussi surveiller votre digestion etc.

    Surveillez votre ingestion de métaux lourds également.
    Ils peuvent occasionner de terribles maux de tête, qui finissent par détruire les neurones.

    Je pense à quelqu’un que je connais bien qui a fini avec la maladie d’Alzheimer, après des années de migraines inexpliquées…
    Avec une alimentation correcte et une excellente hygiène de vie.
    Mais pas de stratégie anti-métaux lourds, sauf les produits connus que je déconseille.
    Argile, charbon activé et autres choses à la mode.

    Exemple récent qui m’a désespérée.
    Encore quelqu’un qui ne voulait pas me croire.
    Elle ne parle même plus maintenant.

    Ne pas cacher un symptôme peut être essentiel.
    Il ne faut pas accepter ce mal de tête sans connaître sa cause.
    C’est trop important.

    Bon je ne veux pas vous affoler mais pensez-y !!

    C’est en tous cas très gentil d’être venue ici pour laisser cette astuce.
    J’espère vous relire bientôt.
    Et que ce mal de tête ne revienne pas !

    Bonne soirée Marie-Claire.
    Marie.

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